Se raconter, se représenter
Le 8 février après-midi, les élèves de la classe de 3èmeB ainsi que leur professeure de français ont reçu la visite de M. Hédouin, coprésident de la maison d'édition : La Maison des Pas perdu et de Mme Billet l'autrice de 1 2 3, femmes à la piscine, un ouvrage illustré, sous la forme de grand dépliant, présenté aux élèves dans le cadre de l'EPI Se raconter, se représenter. Cette intervention avait pour but de permettre aux élèves de réfléchir et se questionner sur la représentation du corps et notamment celui de la femme, dans la société.
Après une courte présentation, les filles et les garçons ont été séparés en deux groupes afin de leur permettre de s'exprimer en toute liberté et sans gêne, à ce sujet.
Les garçons ont de leur côté étudié un clip de Pop avec l'artiste Justin Bieber " I'm the one ", mettant en scène des hommes vêtus de manteaux très épais, entourés de femmes en maillots de bain, afin d'aborder la thématique du traitement de la femme dans les médias.
Les filles quant à elles ont analysé un corpus d'images appelé " Pépites sexistes ". Il leur a été demandé de répondre aux questions suivantes : " Qu'est-ce qui vous choque dans ces images ou alors vous interpelle ? Qu'est-ce qui vous paraît au contraire normal ? "
Le concept " Bodypositive " qui pousse les femmes à s'accepter telles qu'elles sont, a été également été abordé et commenté.
Dans les deux groupes, un powerpoint de publicités a également été diffusé avec des clichés ayant fait polémique. C'est le cas notamment d'une publicité chinoise mettant en scène un homme noir entrant dans une machine à laver, pour en ressortir blanc.
Enfin les élèves ont participé à un atelier d'écriture qui consistait à écrire une lettre fictive au directeur, concepteur ou encore imprimeur d'une de ces publicités choquantes, afin d'exprimer leurs ressentis, de critiquer ou encore dénoncer ces choix de communication.
Le retour des élèves a été très positif. Ils se sont à la fois intéressés aux métiers de l'édition et aux thématiques abordées. Ils ont pu ainsi réfléchir à des images si omniprésentes dans leur environnement qu'elles en deviennent banales, et interroger leur propre rapport au traitement du corps proposé par les médias.











